L’immigration au Canada et l’histoire qui lie le Perche à ce pays étaient au cœur des travaux de l’association Perche-Canada, réunie samedi 7 avril aux Muséales de Tourouvre.
Après approbation du rapport moral présenté par Odile Léonardi, secrétaire, et du rapport financier, présenté par Jean-Pierre Gay, trésorier, la parole a été donnée à Caroline Guimond, ministre-conseillère à l’ambassade du Canada à Paris, chargée des migrations. Elle a notamment rappelé le caractère cosmopolite de l’immigration qui a permis de constituer la population de son pays. Elle a aussi évoqué les principes qui permettent aujourd’hui à un peu plus de 300.000 personnes par an, de s’installer au Canada, au Québec pour l’essentiel des Français, et aussi dans les autres provinces. Cette intervention a aussi été l’occasion de rappeler les principes du multiculturalisme qui prévaut dans le pays. À sa manière le Perche, qui a envoyé les premiers colons au XVIIe siècle, a posé la première pierre de la société d’aujourd’hui.
L’après-midi, devant une assistance passionnée par cette belle page d’histoire, Michel Ganivet, président de Perche-Canada, a présenté son dernier ouvrage intitulé « Le Grand Retour » destiné à retracer les événements qui, depuis le traité de Paris de 1763, ont permis aux descendants de renouer avec leurs racines. Il a notamment insisté sur le fait que les recherches réalisées pour les besoins de ce livre et du précédent intitulé « Épopée en Nouvelle-France » sont autant d’arguments pour montrer combien le Perche doit être mieux connu en Amérique du Nord afin d’inciter les millions de francophones qui y vivent, à venir y retrouver leurs racines. Il a également souhaité que le musée de l’émigration française au Canada de Tourouvre soit dans l’avenir reconnu à sa juste mesure au plan régional et national, voire international.
L'assistance en début de matinée à l'ouverture des travaux